Pourquoi-Pas

Nom du navire :  Pourquoi-Pas

Numéro d'immatriculation : GV 6653

Type : Misainier

Chantier constructeur : Le Cœur - Lesconil

Année de construction (ou de mise en service) : 1940

Longueur : 5,5 m

Largeur : 

Tirant d’eau : 

Tirant d’air : 

Déplacement (en tonnes) : 

Voilure :  GV:19 m2 - Foc:8m2

Moteur :  Mitsubishi 16 Cv

Port d’attache habituel : Lesconil (Finistère)

 « Pourquoi-pas » est un canot à misaine en chêne pour les œuvres vives et en sapin pour les bordés du haut.

Il était équipé d’un moteur 5/7 Baudouin, construit en 1940, pour le patron Louis Vincent GOSSEC, qui habitait sur la rive nord du Steïr Nibilic. Le canot hivernait sur cette ria avec les autres misainiers de Lesconil. « Pourquoi-pas » faisait partie de mon paysage maritime, car j’habitais sur la rive sud du Steïr.

Le deuxième patron, c’est Louis PRIMOT (un voisin) qui l’achète pour faire le même métier : filet à vieilles, casiers à crabes, homards.

Après 30 années à la pêche, François LE COQ l’achète pour la plaisance, il en fait don à son frère Jean LE COQ qui le restaure (après qu’il eût coulé dans le port après une forte tempête)

Les travaux de restauration comprennent : changement des préceintes et des plats-bords, reclouage des bordés, remotorisation : moteur danois Buck ; mât et voile neuve (la fameuse voile rouge !)...

Hélas Jean nous quitte au moment où il découvre une grande passion pour la Misaine, laissant « Pourquoi pas  » au mouillage à Langoguen.

Deux années plus tard, il passe entre les mains d’un Brestois pour un an.

Toujours passionné par les vieilles coques, je réalise enfin mon rêve en acquérant « Pourquoi-pas », un misainier comme celui de mon grand-père. Il repart vers de nouveaux horizons, avec son look d’origine : préceintes noires et coque verte, un mat neuf en sapin de Tréméoc, Voile neuve en Tergal de couleur marron. Pour améliorer la marche au près, Janine lui a confectionné un foc. Il est très efficace.

Le matricule GV 6653, avec son numéro à 4 chiffres et sa calligraphie d’origine, a retrouvé sa place.

Depuis que je suis en retraite, ayant vendu mon chalutier « La Mer », j’ai le bonheur d’aller pêcher la godaille avec « Pourquoi pas ? » et d’aller voir les copains de la Misaine dans les ports voisins. Janine, David, Valérie et Ollivier et la petite Maï tentent de s’amariner sur les petits parcours.

Alexis Le Cessee

 Article paru dans la revue La Misaine N° 23 de janvier 2001